Je ne pouvais pas y croire. Je ne pouvais tout simplement pas avaler que ce pensionnat, que ce lieux pourtant d'assez haute réputation pour que ma tante ne se décide à m'y placer soit un endroit aussi bizarre. Parce que ce n'est pas pour dire mais se retrouver du jour au lendemain lié à l'esprit d'un animal ce n'est pas quelque chose de très banale! Et en plus de cela, pour bien aggraver les choses qui étaient pourtant déjà au plus bas je me devais de supporter cette abominable chaleur, à la recherche de quelque chose pour m rafraîchir. Hélas, nul trace d'une quelconque brise par ce temps, et pourtant j'en avais pour une fois grandement besoin.
Marchant d'un pas lent et sans but, je e pouvais qu'être choqué d'en voir d'autre que moi gambader et sautiller dans tous les sens sous le soleil mais en voyant les ballons d'eau qu'ils lançaient sur les passants... je vous jure que je n'aurais pas étais contre le fait de m'en prendre une, ça devait vraiment faire du bien. Tout le monde ici n'avait pas l'air d'être de mon avis, enfin du moins pas la jeune fille qui envoya valser le pauvre garçon qui eu l'audace de la prendre pour cible. Enfin bon, ce n'était pas mon genre de compatir et ce n'était pas ce jour là que cela allait changer. Me détournant avec nonchalance de la scène je partis en silence à la recherche d'un endroit calme ou je pourrais me rafraîchir.

Fraîchement arrivé en ce lieu, je ne connaissait absolument pas les environs du pensionnat et je ne savais où aller pour me rafraîchir. Je ne demandais pas grand chose, juste un petit coin d'ombre, une légère brise ou encore, dans le meilleur des cas, un point d'eau. Mais rien de tout ça ne se dressa devant moi, non il n'y avait que chaleur, air chaud et une ambiance lourde. Pas un seul bruit ne venait égayer ma marche solitaire, c'est comme si tous les animaux, tous les végétaux, étaient eux aussi victime de cette chaleur. Plus je m'éloignais, moins je ne croisais de gens et je trouvais cela agréable. Toujours à la recherche d'un endroit ou e poser, je ne fut pas mécontent de voir peu à peu apparaître devant moi un lac.
Ma bonne humeur fut pourtant vite réduite néant quand je vis une personne barboter dans l'eau, ses sandales poser sur la rive. Caché que j'étais par les broussailles m'entoura je passais pour l'instant inaperçu et j'était bien décider à lui piquer le lac, je n'étais pas partageur de nature. Je l'observais en silence, Etudiants ce qu'elle faisait. Mon regard fut bien vite happé par sa longue chevelure aussi blanche et pure que la neige, cette longue chevelure dont elle semblait ne pas particulièrement s'occuper, celle-ci étant dégoulinante d'eau. Celui lui donnait un air sauvage, mais cela trempait son dos aussi. Une petite cicatrice sur sa joue attira peu après mon attention, elle me disait vaguement quelque chose et après un instant de réflexion ça me revint à l'esprit. Il s"agissait de la jeune femme qui s’était pris un beau ballon rempli d'eau un peu plus tôt dans la journée et qui n'avait as réagi très... sympathiquement.
Mais alors que je commençais à avancer vers elle, je ne put retenir un éclat de rire en la voyant s’effondrer dans l'eau. Un éclat de rire que je ne fis rien pour cacher, n'ayant aucune raison de le faire.Me dévoilant à ses yeux par la même occasion, je sortis des broussailles pour me placer devant l'eau et l'observer des mes yeux moqueurs. Elle m'avait sembler brutale plus tôt, mais la chaleur et mon caractère faisait que ce n'était pas quelque chose ont je me préoccupais et pourtant... j'aurais surement du faire plus attention à mon comportement en sa présence.

"Tout va bien?"

Je n'allais pas non plus me montrer désagréable, elle m'avait fait rire avec sa chute accidentelle et puis au moins elle ne devait pas avoir chaud maintenant qu'elle était trempé de la tête aux pieds. Je lui souris railleusement, c'étais plus fort que moi, et m'assis au bord de l'eau en essayant d'essayer d'oublier cette chaleur étouffante, sans succès. Soupirant d'agacement je me laisser tomber en arrière, fixant le ciel sans nuage, aussi morne que cette journée, sans intérêt. J'étais de nouveau d'une humeur massacrante...

"Par cette chaleur comment pourrait on aller bien en fait..."

Cette jeune fille n'avait pas le moins du monde l'air sympathique, bien au contraire, elle transpirait l'hostilité envers moi mais ce n'est pas ce jour là que j'allais commencer à me soucier à ce genre de chose. Occupé que j'étais observer ce ciel d'une morosité agaçante un clapotis dans l'eau m'informa du fait qu'elle bougeais et voir son visage apparaître dans mon champ de vision m'en appris encore plus sur sa position. Au moins ceci me permis de l'observer un peu plus attentivement. J'avais déjà remarquer sa longue chevelure couleur de la neige qui se trouvait aplati sur son crâne à cause du poids de l'eau sur elle et j'eu cette fois ci tout le loisir d’observer les traits fins de son visage et ses beaux yeux auxquels je ne saurais attribué une couleur. Même cette cicatrice sur sa joue n'arrivait pas à briser le charme dont il émanait de son visage. J'avais beau n'en avoir qu’après les hommes, je savais reconnaître une belle femme, et cette fille était belle.
Ce qui me tira de mon observation, voir de mes réflexions, fut le grognement d'exaspération qui passa la frontière que formaient les lèvres de la jeune fille et je me contentais de lui lancer un regard provocateur, la défiant de faire un commentaire. Je fus tout de même surpris de voir quelques secondes plus tard une langue aparaître dans mon champs de vision... je tirais moi même souvent la langue mais c'était quelque chose que je ne voyais pas souvent les autres faire. Enfin bon.. un petit point commun avec elle ne me ferais pas de mal.

En quoi ma présence avait-elle un rapport avec son humeur? Peut-être faisait elle partit des ses gens qui son asocial et qui déteste la compagnie des autres.. quel dommage, c'est pourtant si amusant d’embêter le monde. Dans tous les cas, sa chute et la chaleur.. je comprenais et même, je compatissais pour cette pauvre fille... enfin j'aurais compatit si je n'avais pas vu cet horrible sourire se glisser sur son visage, ce sourire qui me donne une très désagréable impression et qui me déplus bien plus que je ne l’avouais. J'avais la mauvaise intuition qu'elle voulait me faire partir mais je n'avais aucune intention de m’exécuter.
Je l'observais d'un oeil suspicieux s'asseoir auprès de moi et pour me sentir un peu plus rassuré, et surtout parce que j'avais un peu peur qu'elle ne m'attaque, je me redressais dans mon lit d'herbe, me mettant dans la position qu'elle, bien camper sur mes deux fesses. Comme je le pensais, elle dit des choses qui me déplurent fortement, ce n'est pas comme si ce lac lui appartenait après tout... Je me levais définitivement et me campais devant elle, profitant d'un de ses rares moment où je pourrais la dominer de ma hauteur. Les mains sur les hanche je lui lançais un regard agacé.

"Si je te gène, je ne te retiens pas"

J'avoue que j'aurais bien aimé pouvoir gardé contenance, ainsi fièrement dressé devant elle mais c'était sans compter sur la racine qui se trouvait juste derrière mon pied et le lac encore un peu plus loin derrière moi.. oui vous l'auriez compris, faisant un léger pas en arrière pour être mieux positionner sur mes pieds je me pris la racine et une chose en entraînant une autre je me suis retrouvé tombant en arrière, une expression déconfite sur le visage et le bras battant dans le vide. Au final, ce fut dans l'eau que je terminais, trempé de la tête au pieds cause du plouf que causa ma chute brutal.
Au mois, je n'avais pas poussé un seul cris et étais en conséquent plutôt fier de moi. Je lu lançais un regard provocateur, la défiant de faire un commentaire sur ma chute et ses vêtement mouillé happèrent mon regard, un sourire se dessinant sur mes lèvres. Nous étions deux maintenant à être complètement trempé, j'avais oublié que je n’étais pas le seul.

"Maintenant on est deux à être trempé..."

Alors que je, pour une raison inconnue, m'amusais de cette situation qui n'était pourtant pas si risible que ça, je l’entendis elle aussi s'en amuser, ou plutôt se moque de moi de son petit rire narquois qui me fit me rembrunir, préparant déjà une autre réplique acerbe à lui lancer pour la faire taire et qui sait, peut être même partir si j'en trouvais une assez blessante. Je fut cependant complètement pris de court par l’éclat de rire qui suivit, chose plus qu'incongru qu'on se remémorait l'hostilité dont elle avait fait preuve un instant avant alors que je cherchais juste -tout comme elle -un moyen de me soulager de cette satané chaleur qui nous plombais le morale. Enfin , parler d'un simple rire serait atténué les choses, car elle était pas seulement prise d'un petit rire, non, sous mes yeux étonné, déconcertes, elle était littéralement pliée de rire pour la même raison peut être que celle qui m'avait amusé. Alors je ne pouvais m’empêcher de penser que peut être, dans le fond nous avions plus de point commun que l'on pourrait l'imaginer. Je ne sais pas exactement combien de temps dura ce moment inattendu mais dès que je repris mes esprits, la première chose que je fis fut de fermer la bouche -il semblait que je l'avais ouverte sans vraiment m'en rendre sous le coup de la surprise- et clignant légèrement des yeux je me mit moi aussi peu à peu à la rejoindre dans ce rire bienvenue, moyen plus qu'efficace de dissiper la mauvaise ambiance.
Il nous fallut du temps pour nous calmer, elle pleurant de rire et moi me tenant les côtes tant elle commençais à me faire mal. Tout comme elle d'ailleurs, je ne pu tout de suite reprendre correctement ma respiration après ce fou rire non prévu qui ne m'étais pas arrivé depuis longtemps maintenant... Un rire. Juste une émanation de joie plus forte qu'un sourire qui démontrait de notre bonne humeur, de notre amusement ou parfois de notre gêne. C'était une chose qu'on ne pouvait pas facilement simuler ou retenir.

La jeune fille, désormais dotée d'un immense sourire lui allant presque jusqu'aux oreilles se pencha vers moi, tendant sa main dans ma direction, sans aucun doute dans le but de m'aider à m'extirper de ma fâcheuse position comme qui dirait. Souriant tout autant qu'elle j'attrapais sa main et m'en aidait pour e redresser et sortir de l'eau du lac. Je me laissais presque immédiatement tombé dans l'herbe, frissonnant légèrement au contact d'un très faible brise que je n'aurais pas remarqué si je n'avais pas été à ce point trempé. Je gardais les yeux ouverts, fixant le ciel qui me paraissez moins morose, moins ennuyant que plus tôt.

"Akashi Fuwa! Et je suis bien d'accord, j'aurais même presque un peu froid!"

C’était quand même un peu fou, alors que quelques instants plus tôt nous étions comme chat, désormais nous rions ensemble comme de bons amis pour un raison idiote qui plus est. Notre toute première interaction avait du être causé par la tension qui s'était accumulé sur nos épaules à cause de cette chaleur insoutenable à la quelle nous n’étions pas habitué. En parlant de chien et de chat justement... qu'est ce qu'elle pouvait bien être elle? Car une âme animal devant sans aucun doute lui être relié tout comme celle d'un ours était reliée à moi... mais elle? Si ça trouve il s'agit d'un animal agressif? Je l'aurais bien vu être liée à une âme d'un animal dangereux mais après tout moi même je ne me trouvais pas particulièrement avoir un caractère d'ours... et pourtant. Réfléchir n'était hélas pas mon fort enfin, me servir de mes capacité de déduction ne l'était pas et la seule conclusion a laquelle je finissais par aboutir était que lui demandais serait le meilleur moyen de savoir. C'est ce que je me décidais à faire.

"Huuuum.... Tu es au pensionnat... donc toi aussi tu es... enfin tu sais bien"

Je ne savais pas vraiment comment aborder le sujet... non pas que j'étais timide mais plutôt que ce n'était pas un sujet facile à aborder tant c'en était complètement fou! Je finis par prendre un légère inspiration, reprenant mon calme de cette manière. Je me redressai aussi, me retrouvant donc assis dans l'herbe et le regard rivé sur elle en étant moins souriant que je ne l'étais peu avant.

"Tu es liée à quel animal?"

La jeune fille, Edwige donc, vint me rejoindre dans l'herbe, dos contre le sol, visage tourné vers le ciel, vers cette immensité bleu parcouru de taches blanches semblant aussi douce que du coton mais je ne pris pas la peine de me tourner vers elle, préférant justement continuer à observer ce ciel pourtant si banale -alors que elle pourtant n'avait rien de banale vu que ses cheveux avaient la même couleurs que ces nuages et peut être même la même apparence douce et que ses yeux étaient totalement unique en leur genre. Ayant dit ce que je voulais dire, j'attendis la réponse de la jeune fille d'une oreille distraite, mon esprit commençant à vagabonder loin de ce lac, loin de ce pensionnat, loin de ce jour. Peu à peu revinrent en moi mille et un souvenirs de jours comme celui-ci où, après autres disputes avec ma défunte famille je partais de la maison pendant un certain temps, observant de cette même manière le ciel pendant des heures, passant ce temps à réfléchir, à penser et surtout à ruminer toutes ses pensées noires qu'étaient les miennes. je me souvins même d'une fois en particulier, une fois où je m'étais rendu aussi au bord d'un lac et où une telle chaleur faisait partit de l'air ambiant.... Ce fut peu après l'incendie, alors que je tentais d'éviter par tous les moyen cette horrible tante que j’exécrais plus qu'autre chose.. sentiment qu'elle me rendait à merveille. Je me souviens encore de ce ciel, du bruit très léger du vent soufflant dans le lac, des poissons éclaboussant autour d'eux en sautant hors de l'eau... de ce lieu en somme si paisible, si agréable.
Pendant Longtemps ce lac fut pour moi un lieu de réconfort dans le quel je passais beaucoup de temps, c'était... mon refuge. Un refuge que je finis cependant par perdre.. Ma tante, n'en pouvant plus de me voir disparaître sans cesse, lui faisant à maintes reprise honte, m'avait un jour fait suivre par ses hommes... hommes qui avaient de la même manière découvert mon endroit secret... par la suite, à chaque fois que je m'y rendais ma tante les envoyait me chercher là-bas et ainsi de suite.. J'avais perdu quelque chose d'important pour moi, encore.

La réponse d'Edwige me tira brutalement de mes rêveries et je me rendis à ce moment là compte que mes yeux étaient bien plus humides qu'ils ne devraient l'être mais en quelques battements de cils, j’empêchais cette humidité de se transformer en larmes fort peu désirables qui couleraient le long de mes joues. Essayant au mieux d'oublier tous ses souvenirs déprimants de refaire surface, je me concentrais sur ce qu'elle me disait et c'est la mine boudeuse que j’assimilais sa réponse. Elle voulait pas me le dire... elle voulait que je devine mais... mais et si je me trompais totalement. J'en aurais vraiment honte! De plus, ce serait un moyen pour elle de m'enfoncer encore plus, de se moquer de moi.. de mon incompétence à déterminer son lien.
Autre aspect amusant de sa réponse -quoique un peu agaçant aussi- Elle me voyait bien lié à un mignon petit animal... ce qui n’était pas vraiment le cas. Enfin, je dis ça mais... ça dépend de ce qu'elle considérait comme étant mignon.. un ours pouvait-il être mignon? Peut être qu'à ses yeux c'était le cas.. ou peut être pas. En tout cas, si je devais deviner, elle aussi le devrait, un point c'est tout. Je tournais mon visage vers elle, ne manquant pas de voir qu'elle me tirait de nouveau la langue.

"Un loup!"

J'avais parlé, j'avais proposé une solution possible un peu au pif... quoi que je la voyais tout de même bien en loup... Je soufflai sur mes mèches de cheveux tombant sur mes yeux vairons, cachant ma vue et m’empêchant de sonder la jeune fille en face de moi. La sonder et aussi me rendre enfin compte que l'idée du loup n'était peut être finalement pas si bonne que ça... celle-ci ayant très clairement dit que son animal n'était pas très féroce.. . le loup entrait plutôt dans la catégorie des animaux féroces je pense.. Alors, il y avait de grande chance que j'ai tort mais il était désormais trop tard pour faire marche arrière... tant pis pour moi.
Je ne sais pas vraiment pourquoi, j'avais la net impression que ce mystère qu'on avait l'intention de laisser planer entre nous deux a propos de l'animal auquel on était lié allait en quelque sort créé , justement, un lien ente nous, peut être même, qui sait, une amitié forte qui allait durer pendant longtemps... ou rien du tout. C'était là toute l'idée d'une impression, ce n'était rien d'autre qu'une possibilité parmi tant d'autre. Je me décidais enfin à me redresser, laissant une douce brise me rafraîchir le visage tout en expédiant le brins d'herbe entremêlés entre mes cheveux au sol et de nouveau, je me tournais vers elle, un léger sourire aux lèvres.

"Je ne pense pas qu'on puisse considérer l'animal que quel je suis lié comme mignon mais... tu vas toi aussi devoir faire l'effort de chercher si tu veux savoir"

En réponse à sa provocation de plus tôt, je lui tirait effrontément la langue comme j'avais toujours aimé le faire, comme elle semblait elle aussi aimer le faire. Enfin je rentrais ma langue dans son entre, lui offrant un léger sourire, sourire étonnant mais prouvant que finalement, malgré un mauvais départ, je l'aimais bien cette Edwige Sten Kesturl.